FILM

Témoigner de tout et de rien à la fois – le sauvage, l’intimité, l’errance, la poussière – à travers des micros et une caméra. Quelque chose a sûrement eu lieu, quelqu’un est passé et a laissé une trace qui prendra forme dans l’oeil de celui ou celle qui voudra bien la regarder, l’écouter.

  • © Clémentine IAIA

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  • © Clémentine IAIA

  • © Cléméntine IAIA

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  • © Cléméntine IAIA

  • © Cléméntine IAIA

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La mémoire sélectionne et filtre les paysages qu’elle porte, parfois les souvenirs sont clairs, d’autres fois ils sont troués ou mêmes fuyants. Par le montage nous essayons de les colmater, de leur donner une direction qui les réunisse et fasse émerger d’autres espaces sensibles.

Clémentine IAIA – Réalisation, écriture et voix-off, prises de vues et post-production image

Fabian GONZALEZ – Composition et design sonore, prises et post-production son

Avec
L’apparition d’Erwin Le Goallec
Les films super 8 de Danielle Ducourthial & Jean Aquilino
Certains textes de Gaston Bachelard et Georges Bataille
Certaines images de Google Earth

On raconte qu’il existe un son universel, celui d’un corps sur le point de se briser. C’est à dire une fréquence émise quelques secondes avant que la matière – quelle qu’elle soit – ne se fende. Elle est la même, des deux plaques tectoniques qui cèdent à la fine couche de colle recouvrant les rouleaux de scotch qui subit des micro fractures au moment de le dérouler. Des tribologues avancent l’hypothèse que tous les animaux l’ont intégré et sont capables de reconnaître ce son instinctivement ce qui explique leur comportement agité en amont d’un danger et notamment lors d’un orage.

                                                                                                 extrait de la voix-off du film